ERT. RUP - PRINCE L’ FMPLACEMENT DE LA VILLE VUE GENERALE DU QUAI ET DE peut avancer en toute sureté que les foréts embrassées dans le rayon que nous avons indiqué produiront suffsamment pour ali- menter pendant vingt ans au moins vingt-cing scieries avec tout le bois qui pourra étre coupé et amené sur le marché. A la baie de Swanson, distante d’une centaine de milles, une usine a pate de bois, qui cofitera 4 peu prés un million de dollars est achevée en partie. Cette industrie occupera au moins un mil- lier de personnes et les affaires qui résulteront, non seulement de la fabrication, mais encore du transport des produits fabriqués, se feront par Prince Rupert. A moins d’étre parfaitement au courant du développement de la céte du Pacifique, d’avoir vu grandir ses ports de mer, particu- liérement Victoria, Vancouver, Tacoma, Seattle, Portland, San Francisco et Los Angeles, sans parler des moindres, comme : Bellingham, Everett, Aberdeen, Astoria, San Pedro et San Diego ; A moins d’avoir, de ses propres yeux, constaté d’année en année Vaccroissement du commerce et du trafic, dont les chiffres ayant trait aux plus grandes deces villes sont absolument étourdissants, il est impossible de se rendre un compte exact de ce que peut et doit devenir Prince Rupert qui posséde, en propre, tout un Em- pire comme tributaire. Qu’est-ce qu’étaient il y a quinze ans: Vancouver, Seattle, Tacoma, Portland et Los Angeles? Quelques uns de ces noms ne figuraient méme pas encore sur les cartes Voyez aujourd’hui: chactine de ces cités est un exemple merveil- leux de ce que peuvent et veulent faire, dans le Pays d’Or de 1’Oc- cident, l’énergie, le génie et l’argent de ce peuple. Lorsque le personnel de la Compagnie vint occuper l’empla- cement de la ville, il fut nécessaire de fournir A tout ce monde du logement, de la nourriture, et des vétements et il n’est pas sans intérét de donner quelques indications sur les travaux d’établisse- ment déja exécutés. Presque toute les branches du commerce sont maintenant en exploitation et il nous suffira d’en citer quelques-unes. Une mai- son pour la vente en gros des articles de vétement et effets domes- tique (dry goods) a été construite et fonctionne depuis quelques mois. Un journal hebdomadaire ‘“The Empire” se publie depuis plus d’une année. Ily a quatre ou cing épiceries et plusieurs magasins généraux, deux magasins de ferronnerie, deux maga- sins de bonneterie, un ou deux magasins de meubles, et plusieurs marchands de fruits et de cigares. Une Chambre de Commerce a €té organisée et des succursales de la Banque Canadienne du Commerce et de la Banque Union ont aussi été ouvertes. Une boucherie en gros et en détail et une maison d’approvisionnements sont fondées depuis plus d’un au. Il y a deux bons hétels, le “Prince Rupert Inn’’ et l’ ‘‘Annex’’, qui appartiennent 4 la Com- pagnie du Grand-Tronc-Pacifique et qui possédent une installa- tion de premier ordre ; en plus, il existe un grand nombre de mai- sons de pension et de restaurants. Le Gouvernement Provincial a fait de Prince Rupert le centre