conserves et pour l’exploitation des produits de la péche. Juste, en dehors de la rade, il y a les plus belles pécheries de flétan qui existent au monde — richesse précieuse dont la valeur compléte n’a pas encore été parfaite- ment appréciée. Les terrassement des cent premiers milles du G. T.P., vers l’est font de sérieux progrés et 1’été prochain on doit commencer a poser les rails. ‘Tl va se produire une poussée sans exemple vers Prince Rupert, quand l’emplacement de la ville sera misten vente. Partout, de l’autre cété des Ro- cheuses, on a l’ceil sur Prince Rupert, absolument comme on l’avait, il y a dix ans, sur Dawson. Tout ceux qui peuvent y acheter nn lot de ville, sont stirs de faire un bon placement, s’ils achétent pour|garder et non pour reven- dre. Si on achéte, en vue de spéculation, naturellement on se met au jeu, avec toutes ses conséquences, comme cela s’est vu 4 Winnipeg en 1881- 82, quoiqu’il y ait plus de sécurité dans l’avenir de Prince Rubert, qu’il n’y en avait dans celui de Winnipeg, il y a vingt-cinq ans Je voudrais voir les Anglais et les Canadiens qui ont de l’argent disponible accaparer la part du lion dans les profits a tirer du développement de Prince Rupert. Quant aux chances que peuvent trouver les travailleurs, en dehors des capitalistes, je préfére me pas exprimer d’opinion maintenant. II y a actuellement beau- coup de sans-travail, sur la céte du Pacifique, plus méme que sur les versant des Prairies. Tout ceux qui ont du travail 4 Winnipeg ne devraient pas tenter de trouver mieux 4 Prince Rupert, ni dans aucune autre ville de la cdte. -Pour le moment, du moins, c’est bien le cas de dire, comme le proverbe : “Un tiens vaut mieux que deux tu auras ’’. Traitez bien le Capitaliste Anglais. “Tes Anglais s’intéressent de jour en jour davantage aux placements canadiens. Agissez carrément avec le capitaliste anglais et il répandraa flots au Canada le capital dont le days a besoin pour se développer et pour progresser. Notre journal le ‘‘Canada”’ fait tout ce qu’il peut pour aider ce mouvement et maintenent, nous recevons tous les mois, des centaines de demandes d’informations de la part de personnes qui veulent s’établir au Ca- nada ou y placer de l’argent. Quand nous avons lancé notre journal, il ya trois ans, nous ne pensions jamais qu’il prendrait une expansion aussi rapide et qu’il grandirait si vite. Ie fait est qu’il répondait a4 un besoin. Notre ligne de conduite est de donner aux projets canadiens toutes les chances possibles, mais de ne jamais laisser tromper le capitaliste anglais, ce qui, a la longue, ferait un tort inconcevable, au Canada tout entier.””