‘RT, RUPE PRINCE T CHUTES SHAWATLANS “. LAC E actuellement pour se livrer 4 cette industrie et établira ses Bu- reaux Généraux a Prince Rupert. La mise en boites du saumon de la riviére Skeena, une des plus grandes riviéres 4 saumon du monde entier, située 4 12 milles au sud de Prince Rupert, a donné pour la derniére campagne, prés de 200,000 caisses, représentant une valeur de plus de $1,000,000 et nécessite l’emploi de plus de 5000 ouvriers durant la saison d’empaquetage. Ce sera naturellement une source précieuse d’ac- tivité pour Prince Rupert. Dans le passé, par suite de l’absence de facilités de transport par voies ferrées, les produits de cette insdustrie allaient en grande partie, par eau 4 Vancouver et A Victoria. Mais, aussit6t que les trains du Grand-Tronc- Pacifique circuleront, les expéditeurs re- chercheront naturellement le moyen le plus rapide d’atteindre les marchés de 1’Est et les envois se feront de ou par Prince Rupert. Lindustrie des conserves de saumon en boites compte parmi les principales industries de ce pays ; mais, dans ces derniéres an- nées, des entrepéts frigorifiques ont été installés avec grand succés. Le jour ot le Grand-Tronc-Pacifique sera complété, on peut étre stir, que ce délicieux poisson, le Roi des Poissons, sera conservé sur les lieux dans des glaciéres puis transporté dans des wagons- glaciéres, pour étre livré intact sur les tables des gourmets des Etats-Unis et du Canada. Un permis a été accordé pour 1’établissement 4 quelques mil- les de Prince Rupert, d’un poste de péche 4 la baleine qui promet de constituer une industrie importante et un aliment fructueux pour le commerce de la nouvelle cité. On a constaté, en effet, de- puis que des postes de péche ont été établis dans ces parages que les baleines sont plus abondantes et qu’il s’en prend plus au large des c6tes de la Colombie Anglaise que dans les eaux d’aucun autre paysaumonde. Effectivement, pendant |’hiver, les baleines abondent dans la rade de Prince Rupert ; cette péche, ainsi que toutes les autres, celles dela morue, du hareng et de 1l’oolachan qui sont encore tout a leur début, peuvent prendre un accrois- sement et un développement énormes et constitueront stirement un facteur considérable, non seulement, pour l’enrichissement de la ville elle-méme, mais pour l’occupation des pécheurs, marchands, armateurs, travailleurs et autres qui feront leurs achats a Prince Rupert, y loueront des maisons et y résideront. Il est impossible de se faire aujourd’ hui une idée de la valeur future de ces grandes péches, situées au portes de ce port nouveau, le plus beau qu'il y ait au monde. L’industrie forestiére en est encore maintenant A ses commen- cements, dans cette partie du pays. Dans un rayon d’une centai- ne de milles, on trouve beaucoup de bonne épinette, de pruche et de cédre. Actuellement, une grande scierie 4 vapeur, ayant coti- té $200,000 et batie 4 Prince Rupert, ainsi qu’ une autre scierie ac- tionnée par l’énergie hydraulique et distante de quelques milles, approvisionnent les marchés locaux a des prix raisonnables. On 11